D’abord homme de théâtre avant d’arpenter les plateaux de cinéma, celui qu’on a surnommé le « Monsieur Second Rôle du cinéma algérien » a joué dans la plupart des films importants tournés après l’indépendance. S’agissant de ceux consacrés à la « nuit coloniale » ou à la guerre de libération nationale, on le retrouve notamment dans Chronique des années de braise de Mohammed Lakhdar-Hamina, palme d’or à Cannes en 1975, Le Vent des Aurès, du même réalisateur, La Bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo, L’Opium et le Bâton d’Ahmed Rachedi, Hors-la-Loi, le film de Rachid Bouchareb de Rachid Bouchareb. Acteur éclectique, il a également tourné dans des films plus légers, comme De Hollywood à Tamanrasset de Mahmoud Zemmouri. Il décèdera, après une chute de son balcon, le 17 septembre 2010 à Alger. Larbi Zekkal, dont tous les professionnels ont loué la modestie et le professionnalisme, est un pan de la mémoire du cinéma algérien, écrit à juste titre le quotidien El-Watan.